Le malin petit tailleur, conte d'après les frères Grimm | ||
Il était une fois un petit tailleur qui tua sept mouches d’un seul coup de torchon alors qu’elles venaient voler autour de sa tartine. Il se prit alors pour un as et broda sur sa ceinture : SEPT D’UN COUP. Il fourra dans sa poche un morceau de fromage et partit voyager de part le monde en sifflotant. |
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En chemin il rencontra un géant avec lequel il confronta ses talents. En pressant un caillou, le géant fit sortir trois gouttes d’eau ; le petit tailleur fit mieux : en pressant son bout de fromage il fit sortir du lait. La pierre que le géant lança retomba très loin ; l’oiseau que le tailleur avait trouvé dans les broussailles et mis dans sa poche, ne retomba pas lorsqu’il le lança en l’air. Il fit semblant d’aider le géant à porter un arbre, mais s’assit dans les ramures alors que l’autre portait le tronc.
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Ils
passèrent la nuit chez les géants, le petit tailleur faillit bien se
faire tuer car le géant vexé frappa avec un gourdin au milieu du lit en
pleine nuit. Heureusement que trouvant le lit trop grand il en était
sorti et était allé dormir auprès du feu ! Le lendemain les géants
épouvantés de le revoir encore le prirent pour un fantôme et
d’enfuirent. Il
arriva dans la ville du roi. Lorsque le roi sut ce qui était écrit sur la
ceinture du voyageur, il le fit venir et lui promit la main de sa fille et
la moitié du royaume s’il débarrassait le pays de deux méchants géants
qui détroussaient la population et d’un sanglier qui ravageait les
champs des paysans. Ce que fit le petit tailleur grâce à des ruses. Il
épousa donc la fille du roi. Celle-ci ne fut pas très contente
lorsqu’elle se rendit compte que son mari n'était que tailleur de son métier.
Elle ourdit
un complot avec son père le roi pour faire emporter très loin son
mari le tailleur. Mais le tailleur le sut et dit dans son sommeil :
« J’en ai tué sept d’un coup, j’ai fait mourir deux géants,
pris un sanglier et j’aurais peur des gens qui sont derrière la porte ? »
Epouvantés les serviteurs du roi se sauvèrent au lieu de le capturer. Le petit tailleur devint roi, et sa femme devant la sagesse le courage et la bonté de son époux se fit pardonner et devint elle aussi une bonne reine.
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