Hulul
le hibou et l'invité, Conte, d'après Anold Lobel
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Hulul
était chez lui, bien au chaud au coin du feu. Dehors il faisait froid
et il neigeait. Il était en train de manger son souper. Il entendit
frapper à la porte d’entrée. Il alla voir, personne n’était là
sauf la neige et le vent. Il revint s’asseoir au coin du feu. On
frappa de nouveau à la porte. Il se demandait bien qui tapait et
cognait à sa porte par une nuit pareille. Il retourna ouvrir la porte
et ne vit personne sauf la neige et le froid. « Ce
pauvre vieil hiver vient frapper à ma porte », dit-il.
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Il
ouvrit la porte toute grande et l’hiver entra dans la maison en se précipitant.
Un vent glacé plaqua Hulul contre le mur. Puis tournoya dans la chambre,
et éteignit le feu dans la cheminée. La neige recouvrait l’entrée comme un tapis. Hiver faisait claquer les rideaux des fenêtres et changeait le potage aux pois en glace verte. Hiver visita toutes les pièces de la maison d’Hulul.
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Le
vent soufflait en rafales tournoyantes. Alors Hiver se précipita dehors
et repoussa la porte avec fracas. « Au
revoir ! » cria Hulul. Hulul ralluma le feu dans la cheminée. La chambre se réchauffa, la neige fondit, la glace verte redevint un potage liquide. Hulul se réinstalla dans son fauteuil et termina tranquillement son souper. Et
si on modifiait l’histoire ? |
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